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    LE CADEAU DE NOEL AUX SCIENTIFIQUES

    La science est un concept merveilleux pour découvrir l’univers et les hommes, mais les scientifiques sont - veuillez regarder avec bienveillance mon lèse-majesté - pisse-vinaigre comme une concierge en rogne ! - Oui, ce n’est pas gentil mais je persiste et signe en affirmant  que ces individus, plus particulièrement les académiciens, ceux qui décident du sort des chercheurs qui sont sous leur coupe mais qui ne pensent pas comme eux, qu’il faut les liquider, effacer leur nom de la liste des scientifiques. Pour y parvenir ces exécuteurs de hautes œuvres n’hésitent pas, par tractations politiques, à étendre leur règne bien au-delà de la sphère scientifique qui pourtant devrait être strictement la leur.

    En écrivant cela je pense à la « fadwa » ayant tué le biochimiste du CNRS et de l’Institut Pasteur Mirko Beljanski qui a osé remettre en question, par sa synthèse in vitro d’un proto-ADN, l’intangibilité de l’ADN, dogme sur lequel, son patron de laboratoire, Jacques Monod, a bâti sa notoriété et qui lui a valu le prix Nobel. Je pense aussi à celle qui tracasse actuellement le professeur Montagné prix Nobel devenu hérétique car démontrant ce qui est jugé impossible de prouver même s’il le prouve : que l’eau possède une mémoire ! Pour faire court, souvenez-vous de Dreyfus et vous comprendrez tout.

    Mes lectrices, et mes lecteurs, reconnaitrons là ma positions quand j’affirme, dans certain de mes articles, que la franc maçonnerie est merveilleuse mais que les francs Maçons ronronnent dans l’« anti-merveilleux » discipliné par un aréopage d’anciens abondement décorés. Oui la Science ne doit pas être confondue avec les scientifiques, qui se disent tels, fussent-ils académiciens dont j’admire esbaudit le bel uniforme. Uniforme ! Voila le mot que je cherchais ! Ces messieurs veulent uniformiser, mouler, discipliner, la pensée scientifique pour la faire entrer dans ce qu’ils jugent être la science et qu’elle n’est pas.

    Dans cette seconde décennie du XXIe siècle, alors que la science et la technologie semblait au faite de leur puissance, alors que leur influence s’est étendu à la planète entière et que leur triomphe semble incontestable, des problèmes inattendus viennent les perturber de l’intérieur. La plupart des scientifiques considèrent que ces difficultés seront résolues un jour, grâce à davantage de recherche s’inscrivant dans la logique de la pensée établie ; mais quelques-uns pensent qu’elles sont révélatrices d’un malaise beaucoup plus profond.

    Des postulats vieux de plusieurs siècles sont devenus des dogmes qui empêchent aujourd’hui la recherche d’avancer. Par exemple les équations liées à l’équilibre biochimique acido-basique des organismes (Équation de Henderson-Hasselbalch) s’apparentent à des monuments de paresse… La science se porterait mieux sans eux - ou utilisée avec circonspection - qui nous ferme les yeux sur certains phénomènes.

    Croire que la science détient toute les réponses, que seul quelques détails restent à résoudre – toute les questions fondamentales étant, en principe éclaircies – constitue la plus grande des illusions.

    Les scientifiques contemporains affirment dogmatiquement leur croyance en disant que la science est fondée sur l’assertion selon laquelle toute réalité est matérielle, physique. Il n’y à pas d’autre réalité que la réalité matérielle. La conscience est un sous-produit de l’activité physiologique du cerveau. La matière est sans conscience. L’évolution n’a aucun but. La spiritualité, et le concept de Dieu, est une idée cultivée par des esprits humains, n’existe qu’à l’intérieur des cerveaux humains.

    Ce système de croyances est devenu dominant à la fin du XIXe siècle et tient de nos jours de l’évidence. Beaucoup de scientifiques ne se rendent pas compte que le matérialisme est une croyance ; pour eux, c’est la science, la vision scientifique de la réalité, la conception scientifique du monde.

    Un prix Nobel en échec.

    Francis Crick, l’un des découvreurs de la structure en double hélice de la molécule d’ADN, était un ardent matérialiste et athée militant.

    Lors de ses obsèques, son fils Michael a déclarée que ce qui faisait vibrer son père n’était pas le désir d’être célèbre, riche ou populaire, mais celui « d’enfoncer le dernier clou dans le cercueil du vitalisme ».

    Crick a échoué. L’existence de la conscience reste un problème. Beaucoup de détails ont été découverts, des dizaines de génomes ont été décryptés, les scanners du cerveau sont chaque jour plus précis. Mais il manque toujours la preuve que la physique et la chimie peuvent suffire à expliquer la vie ou la pensée.

    Vitalisme et matière noire.

    Qu’est donc ce vitalisme ennemi mortel de certains scientifiques, mais pas de la science ?

    Le vitalisme est la théorie selon laquelle les organismes vivants sont vraiment vivants, ils possèdent une bioénergie qui les animent qui ne peut être expliquée uniquement en termes d’intentions physico-chimiques.

    Il est évident que le vitalisme ne s’inscrit pas à contrario des processus physiologiques. Il en est le substrat insaisissable. Le vitalisme et la biologie moderne sont les faces d’une même pièce. Elles se complètent sans pour cela s’annihiler. C’est l’esprit scientifique actuel qui ne veut pas l’intégrer pour des raisons dogmatique : tout, absolument tout, doit s’expliquer rationnellement. Position illusoire et quelque peu précaire au moment ou les physiciens parlent de « matière noire » ou « matière transparente » indétectable !

    Cette énergie sombre constitue environ 80 % de l’Univers, elle est associée au vide de l’espace, au vide qui caractérise toute matière. Il peut s’en passer des choses dans 80% de l’univers, surtout que ces choses nous ne pouvons ni les voir ni le détecter ! Le fameux « je crois ce que je vois » de Saint Thomas commence à être éculé, ne croyez-vous pas ?

    Ceci pour vous dire d’une manière qui pourra vous sembler incongrue que les alchimistes ne seraient rien sans le vitalisme car l’alchimie est essentiellement science de la vie. L’alchimie est l’autre face de la biologie, celle que les scientifiques actuels ignorent.

    L’académie des Sciences protectrice du vitalisme.

    L’académie des sciences protège les fondements du vitalisme. Elle en est la protectrice à son corps défendant. Je vais vous raconter une histoire véritable qui est à la croisée de bien des chemins.

    En ce bel été 1869 le train, inauguré depuis peu, entra dans la petite gare d’Hendaye en ferraillant et soufflant sa vapeur noire. Il s’arrêta en lançant son panache d’ébène vers le ciel pur. Un homme en descendit en s’éventant avec son panama ivoire en accord avec son costume d’été. Il fut rapidement soulagé de sa valise par un porteur auquel il donna un généreux pourboire lorsqu’il découvrit ses chaussures éculées. Dans le hall un homme aux cheveux blancs s’avança vers lui en souriant.

    -         Monsieur le président ! bien le bonjour ! Ce faisant il se recoiffa de son panama et esquissa un salut illuminé par un sourire.

    -         Toujours aussi moqueur. Tu peux ajouter aussi à mon palmarès de président de l’académie des sciences celui de « monsieur le maire ».

    -         Tu es le maire d’Hendaye ?

    -         Tout juste mon ami.

    -         Je n’arrêterais jamais de te féliciter autant pour tes publications scientifiques qui pour tes opinions, si proche des miennes, et voila qu’il faut ajouter maintenant le titre premier magistral de ta commune. Je présume que l’empereur ne taris pas d’éloges.

    -         Tu ne pensais pas si bien dire. Aussi, je me suis permis de l’inviter pour inaugurer mon observatoire. Il posera la dernière pierre. Mais J’ai voulu que mon meilleur ami soit le premier à visiter ma nouvelle installation et la résidence qui l’entoure. Mais trêve de bavardages je vais te montrer une petite croix qui ne pourra qu’agacer ta curiosité. Je dois t’avouer que depuis que je l’ai découverte j’ai reproduis certains de ses symboles que j’analyse le soir avant de m’endormir.

    -         Antoine tu me surprendras toujours ! J’ai hâte de voir ta trouvaille !

    En calèche ils parcoururent quelques rues pour s’arrêter sur une place jouxtant avec une église. Une haute croix de pierre se dressait à quelques mètres de l’entrée de l’édifice.

    L’homme au panama se pencha vers le petit monument avec son socle à quatre faces ornées chacune de symboles. La une lune, plus loin une étoile, ici un soleil grimaçant ou encore un ovale divisé en quatre parties contenant chacun une lettre A…

    Il se releva et regarda Antoine dans les yeux.

    -         C’est un monument magnifique qui exprime remarquablement les arcanes de la sainte science… Et aussi le futur de notre planète.

    -         Je sais que tu rassembles de la documentation pour rédiger des livres d’alchimie. J’ai pensé que cette petite croix pourrait figurer dans tes études car ce que je vais te montrer ne pourras pas y paraître.

    -         Antoine tu m’intrigues !

    La calèche poursuivit sa route sur le littoral atlantique. Elle traversa un bois puis déboucha sur un pré au milieu duquel se dressait un château.

    -         Je te présent mon observatoire.

    -         Fascinant ! C’est tout à fait dans le style de notre amis Violet le Duc !

    -         C’est lui qui à dessiné les plans.

    Ils firent le tour de la bâtisse pour admirer les symboles divers qui ornent les murs. L’homme au panama s’émerveilla à plusieurs reprises du sens de certaines sculptures.

    -         Ce chat attrapant le rat quel chef-d’œuvre cabalistique ! Le K ou chat maitrisant l’art qui est l’anagramme de rat ! Bravo Antoine !

    -         Si je t’ai invité c’est pour te dire qui notre œuvre non scientifique est capitale pour le futur de la science. Celle de ce château ne doit pas tomber entre les mais d’occultiste inconscients. La meilleure protection est d’en faire don à l’académie des sciences qui s’en occupera bien et perpétuera, à son corps défendant, le message alchimique de ce singe qui regarde les étoiles. Quand la science ouvrira les yeux sur les autres dimensions autres que celles de la matière elle aura là un trésor à exploiter et la fera fructifier.

    -         Je vais t’appuyer et écrire les ouvrages pour perpétuer l’alchimie. Notre communion est au-delà du temps. Antoine merci pour ces belles révélations. Quand l’esprit scientifique plongera dans l’obscurité comme le soleil au solstice d’hiver. Nos cadeaux prépareront un Noel universel.

    Antoine se pencha appuyé sur sa canne et regarda l’homme au panama.

    -         Tu as choisi un pseudonyme pour signer tes livres ?

    -         J’imagine que Fulcanelli fera l’affaire.

    Ils partirent bras dessus bras dessous vers le bleu de l’océan.

     

    Avec toute mon amitié dans un Noel de renaissance.

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  • ASPET INITIATIQUE DE LA GRAPHIE BERBERE


     

    Rares sont les peuples libre malgré le joug de l’oppression. Il en est un qui mérite ce nom c’est celui des Berbères. J’ai tenté de trouver leur origine et leurs particularités car, à travers son écriture, il charrie une initiation fondamentale digne d’intérêt.

    La protographie, du grec prôtos, premier, ancien, et graphé, action d’écrire, d’où le mot adjectif graphique qui a un rapport à l’emploie de signes anciens déterminés pour exprimer les idées.

    La protographie est donc l’étude des premiers signes qui ont servis à exprimer les idées – ici ceux des Berbères.

    La période d'utilisation de ces signes, si elle n'est pas établie avec précision, est largement antérieure aux conquêtes musulmanes. La seule certitude vient d'une inscription qui porte une date : celle du temple du roi berbère Massinissa qui attribue la construction du temple à l'an 10 du règne de ce roi, 193 ans avant notre ère.

    L’œuvre de Charles de Foucauld

    La valeur des signes nous est transmise par le missionnaire saint Charles de Foucauld.

    L’œuvre linguistique de saint Charles de Foucauld, qui fait autorité encore aujourd’hui, et cela tout à fait indépendamment de la personnalité de l’auteur par ailleurs. On ne peut  pas travailler sérieusement sur la langue des Touaregs, et même d’une façon générale sur leur culture, si l’on n’a pas dans sa bibliothèque, toujours à portée de la main, le Dictionnaire Touareg-Français et les

     Poésies Touarègues. Ce qui fait que, d’emblée, l’œuvre linguistique de saint Charles de Foucauld est présente dans le monde de la recherche.

     

    Selon l'ethnologue Jean Servier le mot « Tifinagh » (nom de l’alphabet berbère) renvoie à une racine FNQ, « rappelant l'origine phénicienne évidente, de cet alphabet[1] » D’autres chercheurs donnent une origine runique, j’ai choisi ceux là.

    En 1895, dans une lettre de Kenchela, le marquis de Morès écrivait, en 1895, à l’auteure Francis André : « J’ai trouvé à Alger sur les origines Berbère un livre (plaquette de 10 pages du commandant Rinn Louis Marie : Les Origines berbères, Etudes de linguistique 1882) qui vous ouvrira des horizons. A mon avis les lettres touareg ou kabyles sont les caractères runiques et chez les Touaregs nous trouverons la clé de bien des secrets.»

    La dimension initiatique.

    En examinant les plus anciens caractères graphiques on découvre que ces signes possèdent une valeur idéographique permettant de retrouver le sens d’une initiation primitive.

    En quelque contrée que l’on relève ces traces, on constate aisément que tous les vestiges archaïques, recueillis çà et là, se ressemblent.

    C’est dire que l’initiation est UNE, bien qu’elle semble multiple en ses manifestation. Cette multiplicité apparente étant essentiellement liée à la différence de milieu culturel. Cela suggère qu’aux origines par intuition et par inspiration, ce que j’appellerais Esprit des Mondes ou Divinité, s’est mis en rapport avec l’Homme constituant ainsi les premiers initiés, avant qu’il y ait des temples. En fait, les temples furent édifiés pour garder ce qu’avait inspiré, aux initiés, l’Esprit des Mondes ou Spiritus Mundi des alchimistes.

    Le premier inspiré direct du spiritus mundi donna, avant de disparaître la clé du mystère par lui compris. Après lui des gardiens de signe ou Semmothées,  inspirés à leur tour, établirent progressivement une méthode d’enseignement.

    Cette méthode constitue les bases de ce qui permettra au néophyte d’accéder à l’initiation. L’initiation étant un état acquis à la suite d’une formation liée à une pratique mentale et corporelle, car le corps est inséparable du psychisme pour amener progressivement l’individu à une prise de conscience que certains appellent « libération » ou « éveil ».

    Les Semmothées figurèrent ainsi tout le mécanisme de composition, de décomposition et de recomposition des mondes par des caractères hiéroglyphiques plus ou moins compliqués mais toujours concordants, correspondant on ne peu mieux au solve et coagula des alchimistes.

    Sauvegarde de la dimension initiatique.

    De plus les « gardiens de signes », en homme prévoyants, pensant avec juste raison qu’avec le temps, le souvenir des initiations s’effaçant, les disciples perdraient parfois le sens de « l’éveil » pour ne retenir que la dimension théorique et symbolique et donc ruseraient avec les vraies données de l’initiation pour faire peser un joug despotique sur les néophytes et les peuples au lieu de leur alléger le poids inévitable des épreuves de la vie, prirent le soin de déposer, parmi les population non initiée, d’autre figures hiéroglyphiques très simples que d’aucune se firent tatouer…

    Ce furent les lettres des premiers alphabets !

    Dans la pensée de leur créateur, l’examen attentif de ces signes devait, tôt ou tard, dévoiler aux intuitifs de bonne foi l'ignorance ou les supercheries des prétendus maîtres de l’initiation.

    Disons en passant que les supercheries dans les centres initiatiques actuels sont légion ! La saveur s’en est allée dans l’horreur d’un indigent verbiage.

    Les consonnes sacrées.

    Un des alphabets, dont la tradition dit qu’il fut gardé dans l’Arche au moment du Déluge, nous a été transmis par une ethnie d’origine japhétiste : les Touaregs, berbères de l’Afrique septentrionale, qui le possèdent encore. Ils ont gardé ces index graphiques appelés tifinars (  ⵜⵉⴼⵉⵏⴰ) ou consonne sacrée qui permette de justifier certaines connaissances intégrées dans le texte de la Genèse.

    Les tifinars ou consonnes sacrées appartiennent à la langue tamachèque, actuellement parlée en Afrique septentrionale par les Touaregs berbères «  ces étranges habitants du Hoggar sur qui planent encore tant de mystères ».

    Il parait indéniable que les Touaregs sahariens sont d’origine boréenne et non africaine. Il en est de même pour les Kabyle algériens et les Chleuh du Maroc.

    Il est un signe certain, écrit le professeur Marqueray, «  de je ne sais quel retour vers le Nord, quelle souvenance des régions froides et lointaines, est révélé par l’orientation vers le Septentrion de tous les tombeaux mégalithiques berbères ».

    Origine nordique des consonnes sacrées.

    Il faut aussi savoir que les tifinars sont concordants avec les caractères des plus anciens alphabets germaniques et scandinaves appelés runes (de runa qui signifie en langue gothique : chose cachée)

    Un autre indice de l’origine nordique de cette ethnie Berbère qui comprend parmi eux la tribu des Touaregs, est le nom même de Berbère. En lange tarmachèque RBS (qui se lit comme les langues sémitiques de la droite vers la gauche : SBR[2]), signifie se faire BaR, c'est-à-dire se faire émigré, d’où les mots BaRBaRe, BeRBeRe, ou BeRBeRant ou émigrants.[3]

    Egalement, se faire BaR, c’est aussi se voiler de noir, comme le faisaient les Tourano-Chaldéens lorsqu’ils émigraient.

    Une particularité significative qui s’inscrit à contrario des lois islamique, les femmes ne sont pas voilées et de plus tatouées d’images et de caractères tifinars. Pourquoi cette particularité ?

    On ne peut, semble-t-il, l’expliquer que par un rite, imposé jadis à ces femmes et ces hommes par un pouvoir spirituel qui en fait les gardiens inconscients de signes graphiques qui sont précisément les clés des plus hauts mystères.

    Des Berbères à l’ours Boréen.

    D’après certaines étymologies plus septentrionales le mot berbère se traduit par bear bor, c’est-à-dire ceux qui portent l’ours.

    Les boréens avaient comme blason armorial commun dans les temps primitifs, l’ours, animal des contrées froides du Nord. Cet emblème était la raison de leur nom, car bor, dans les langues scandinaves, c’est l’ours. Mais qui plus est, ce nom signifie également lumière.

    Signalons en passant que le roi Wisigoth légendaire s’appelait BeRig qui signifie « Ours puissant ».

    Le mot bor s’applique aussi aux phénomènes lumineux particuliers aux régions polaires que sont les aurores boréales.

    Le mot ours sert à désigner deux constellations ayant à peu près la forme d’un char : la Grande ourse et la petite ourse. El langue tamachèque, la lettre R est signe de mouvement et la lettre S signe de l’esprit. Or leur forme carrée est précisément la forme hiéroglyphique primitive du char.

    R ou carré est le petit chariot, la petite ourse, la petite lumière.

    S ou carré avec un point central est le Grand chariot, la Grande Ourse, la grande lumière.

    Il n’est point étonnant que les Boréens qui, des la plus haute antiquité se livraient à l’étude des astres, aient été surnommé peuple du chariot (Hamaxèque).

    Petite remarque en guise de conclusion.

    L’ancien nom du village de Rennes-le-Château (Aude) était Rhedae.

    Rhedae, est la tournure fléchie de Rheda, terme d'origine celte ou gothique passé dans la langue latine, qui signifie Chariot. A ses débuts, cette cité fut sans doute le dernier " carrago ", camp retranché habituel des barbares germaniques orientaux, où les chariots étaient disposés en cercles concentriques, selon la coutume des steppes…

     

    Avec toute mon amitié. 



    [1]  Jean Servier, Les Berbères, Presses universitaires de France, collection « Que sais-je ? », nº 718, Paris, 2003, 4e édition, ISBN 2 13 053170 9, p. 31.

    [2] En caractère tifinars ces consonnes sont représentées par des carrés. S= carré avec une ligne joignant, horizontalement, les côtés opposés, B= simple carré,  R= carré avec un point au centre.

    [3] En haut allemand BAR signifie homme libre. Il est significatif de retrouver cette racine dans le verbe pronominal populaire « se barrer », qui signifie se sauver, partir, s’enfuir, s’en aller… devenir libre et donc… s’éveiller !

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  • AU RYTHME DES MANTRAS ET DES LITANIES


     

    L’unité des religions ne saurait se découvrir dans le discours des philosophes de bonne volonté, tel celui de Frithjof Schuon, ou des théologiens qui sont aussi nombreux que les mouches à viande au froufroutement d’hélicoptère ! Leur ego intello ne saurait fournir que des concepts qui ressemblent au lit de ses rivières asséchées. Les scribes, par leurs spéculations matérialiste, sont les furoncles de l’œcuménisme et de l’ésotérisme qu’ils ne peuvent comprendre dans leur vitalité. Aucun mot ne remplace un battement de silence qui nous relie à l’indicible. Les contes de fée sont parfois plus instructifs qu’un manuel de théologie à l’usage des neurones affamés. Les légendes, telle celle du Graal, ouvrent mille fois plus l’horizon qu’un morne exposé de sorbonnard sur la création. Aussi je ne vais pas me priver pour emprunter les chemins minés par les biens pensants et tenter de découvrir d’autres horizons vers cette unité et cette philosophia perrenis que certains réclament à corps et à cris.

     

    Dans diverses circonstances, liées au sens de la vie spirituelle, les Hindous comme les Soufis et les chrétiens ont une tradition commune celle de la répétition de mots sacrés ayant une influence sur le psychisme et le mental des fidèles : le mantra en Inde, le wasifa soufi chez les soufis musulmans et les litanies chez les chrétiens primitifs.

    Chacune, de ses répétitions scandées, a une action particulière qui supporte d’une manière informelle une action symbolique qui lui est personnelle.

    Un des plus connu à notre époque est le Ya Fata qui dirige son action vers le devenir de l’homme, tout comme les litanies, lors de l’ordination d’un prêtre visaient, dans l’Eglise primitive, au devenir, et à la protection du futur ecclésiastique.

    La raison et l’effet de pareils rituels sont communs.

    Le mot Fata a comme en Orient, plusieurs significations complémentaires. Il désigne la porte à ouvrir ainsi que la flèche ou le javelot, la lance dont la projection facilitera l’accès. Ce jet se retrouve dans les litanies qui sont des oraisons jaculatoires successives chez les chrétiens primitifs. Ce genre d’oraison se caractérise par sa brièveté ardente. Nous retrouvons dans le rite du jet un rite qui remonte aux atlantes, qui lançaient chaque jour une flèche vers le soleil pour en attirer les bienfaits et surtout l’énergie créatrice et vitale. Le même rite connu des Mazdéens fut également pratiqué à l’ouverture des premiers jeux olympiques en Grèce et se pratique encore actuellement chez certaines tribus indiennes d’Amérique.

    J’ai plusieurs fois signalé les rapports cordiaux sur le plan ésotérique et initiatique qu’entretenaient au moment des croisades les chevaliers chrétiens, et plus particulièrement les Templiers avec leurs homologues musulmans, lorsqu’ils n’avaient pas à les combattre sur le plan temporel. C’était au cœur de cette sorte d’université que l’on appelait Maisons de la Sagesse et dont les fonds documentaire exceptionnels provenaient de la bibliothèque d’Alexandrie, comme je l’ai expliqué à plusieurs reprises qu’un héritage ésotérique provenant du fond des âges (la bibliothèque fut crée en 332 avant Jésus-Christ) fut transmis à la chevalerie occidentale et orientale aussi. L’idée même de la chevalerie serait née bien antérieurement dans cet Iran à qui l’Occident  devait faire tant d’emprunts… Même sur le plan religieux.

    Le mot Fata dans son sens de porte à ouvrir servait de mot de passe pour pénétrer dans les salles de réunions chevaleresques et fraternellement œcuméniques. Tel fut le cas notamment dans les assemblées que Frédéric II de Hobenstaufen réunissait dans son fameux château ésotérique des Pouilles.

    Certaines légendes médiévales considérées comme d’origine celtique : le cycle du roi Arthur, Les chevaliers de la Table Ronde, La Queste du Graal, etc. proviendraient en réalité de prototype iranien. A noter même que ce patronyme, comme Parsifal (devenu Parseval ou Perseval au cours des siècles), est composé de deux mots persans anciens Parsi et Whal signifiant l’homme pur et purifié par la lumière. Voici qui n’est pas sans rapport avec le terme de Cathare, qui signifie « pur », que l’on retrouve dans le midi de la France où par ailleurs existeraient divers toponymes aux consonances iraniennes, tel le comté du Razès, venant généralement se juxtaposer à des suffixes courants en France comme ois et ais dont le sens et l’origine sanskrits sont déjà bien connus.

    Pour en revenir à l’esprit d’amour et chevaleresque manifesté dans les romans médiévaux, je rappelle une anecdote ou plutôt une des épreuves de Parsifal chevalier chrétien, qui doit combattre Bérénis, un chevalier musulman… à la lance naturellement ! Mais laissons là cette allusion à Fata.

    Au milieu du combat, dans un instant de repos, ils en viennent à parler de leur origine et s’aperçoivent qu'ils ont le même père, celui de Parsifal ayant eu aussi un enfant d’une arabe. Le combat cesse et ils s’embrassent fraternellement, jurant de poursuivre ensemble la queste du Graal, car dit la légende, ils ne pourront pénétrer qu’ensemble dans le château abritant le Graal.

    L’un est dit Chevalier Blanc et l’autre Blanc et Noir à cause de son origine. Voila qui nous entraîne vers tout un symbolisme de l’unité templière que d’aucuns pourraient confondre avec un manichéisme mal compris.

    Depuis la tradition et le rituel des Atlante, des points de repères sont laissés aux disciples de la lumière symbolisée par les religions solaires prônant la marche de l’humanité vers les portes à ouvrir sur l’amour et la connaissance. Les mantras comme le wasifa soufi et les litanies scandent cette marche de l’Homme vers la lumière du soleil dont la puissance et le rôle est, pour le plus grande part, encore inconnue par nos modernes physiciens.

    Avec toute mon amitié.

     

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