• LE CADEAU DE NOEL DU 25 DECEMBRE 1642

    LE CADEAU DE NOEL DU 25 DECEMBRE 1642

     

    Le jour de Noël 1642 l’humanité reçut un cadeau sous la forme d’un petit, tout petit, enfant né prématurément. C’était le fils unique d’un petit propriétaire complètement illettré. La probabilité pour que cet enfant vive longtemps était quasiment nulle car il était si petit que l’on aurait pu le mettre dans une cruche d’un litre. Et, pourtant il survit à la guerre, à la révolution, à la peste et à tout l’arsenal de la pharmacopée de l’époque. Vénéré par ses compatriotes, admiré dans le monde entier, il meurt à l’âge de 84 ans. Il est enterré à Westminter Abbey. Son nom, vous l’avez deviné, c’est  Isaac Newton.

    L’image du monde que développa Newton est née presque entièrement de ses découvertes en mathématiques et en physique. Elle marqua de son emprise les générations futures.

    Mais il faut constater avec étonnement que les études de Newton sur l’astronomie, l’optique et les mathématiques n’occupèrent qu’une fraction minime de son temps. En fait, ses talents s’exercèrent bien plus dans des voies comme l’histoire religieuse, la théologie et surtout l’alchimie.

    Ces trois secteurs de la connaissance (histoire religieuse, théologie et alchimie) sont en réalité inséparables. L’alchimie est la face matérielle, concrète, de la théologie qui imprègne profondément l’histoire religieuse. Cette orientation du génial physicien est d’une grande cohérence, elle est à l’image de ses élégantes démonstrations scientifiques, et vont, en toute logique, représenter l’essentiel de son activité, son épicentre.

    Évidemment, cela ne satisfait pas, l’univers « réaliste » de nos sciences rationalistes… laissons braire les ongulés académiciens assujettis à leur picotin et qui ne peuvent souffrir une éventuelle dimension non matérielle et spirituelle de l’homme et de toute matière. Ces académiciens bourgmestres de la pensée scientifique affirment péremptoirement l’incompatibilité et l’incohérence de cette union, définitivement jugée scandaleue et contre nature, entre science sacerdotale et science académique.

    Que peut-on dire à ceux qui ne veulent rien entendre si ce n’est qu’ils poursuivent la contemplation de leur vieille lune !

    Dans ce domaine les plus grandes lumières éteintes rayonnent leur obscurantisme dans notre misérable hexagone. Ce genre d’attitude se trouve aussi, d’une manière plus perverse, dans le cabinet feutré de certains milliardaires dont la griffe empoisonnée et mortelle supplante tous les pouvoirs, y compris Européens, et impose la culture et le culte du profit.

    Revenons à Newton. Je rappelle que la partie proprement scientifique (au sens étroit où l’on entend ce terme aujourd’hui) ne représente en fait que 28% de son œuvre manuscrite. Les 72 % restants se trouvent consacrés pour un tiers à l’alchimie et deux tiers à la théologie, cela pour les seuls manuscrits CONSERVES,  sans préjuger de ce qui a pu disparaître au fil des années. Newton refusa toute sa vie de publier quelques pages concernant ses recherches alchimiques. Il est donc heureux qu’un certain nombre de ses notes personnelles nous soient parvenues, permettant ainsi d’avoir une idée exacte du sens profond de ses recherches.

    La recherche scientifique matérialiste du XIXe siècle s’appuya sur les découverts de Newton pour justifier ses travaux. Cette attitude pitoyablement ségrégationniste, excluait donc de son univers les raisons profondes de cet attachement à l’alchimie de l’intelligence de cet immense génie. On n’osa ni ne put publier des textes sur l’obscurantisme de Newton sans prendre le risque de se tirer une balle dans le pied !

    Soyons logique jusqu’au bout : Croyez-vous qu’un être aussi exceptionnellement lucide et intelligent ait pu avoir un hiatus dans sa méthode au  point de donner à l’alchimie (cette pratique supposée idiote) une place aussi capitale dans sa vie ?

    Peut-on supposer un seul instant que Newton œuvra toute sa vie au laboratoire alchimique pour satisfaire une sorte de puérilité infantile issue de quelque relent de magie atavique ? Ne serait-il pas plus logique de supposer qu’à travers cette recherche de la pierre philosophale notre physicien était sur la piste des véritables fondements énergétiques du monde sur lesquels reposent tous passages d’un état en un autre, toutes métamorphoses ? Ne pourrions-nous pas songer un instant que c’est à ce même problème qu’est confrontée actuellement notre physique quantique qu’un pareil génie, l’un des plus grands de l’humanité, était susceptible de concevoir ? Ne pourrait-on supposer un bref instant que l’univers des manipulations alchimiques ait pu révéler à Newton la relativité spatio-temporelle ? Cette connaissance seule explique sa réticence à publier les révolutionnaires «Principes mathématiques de philosophie naturelle », dont il avait perdu les papiers ! et qu’il reconstitua et publia, à la demande pressante de l’astronome Edmun Halley, publication qui s’avère être l’une des sommes les plus magistrales jamais éditées dans le domaine scientifique ! Si pour Newton un pareil écrit a une importance telle qu’il l’oublie dans un fond de tiroir et l’égare définitivement, il devient légitime de supposer que d’autres découvertes se révélaient bien plus intéressantes à ses yeux…

    Oui, il est absolument certain qu’Isaac Newton poussa très loin ses travaux alchimiques, et que ceux-ci furent partiellement couronnés de succès.

    Pourquoi le rejet de l’alchimie, pourquoi ne pas accepter cette évidence criante qu’elles sont inséparables des découvertes de Newton ? La raison en est évidente : les concepts alchimiques qui guidait ses expériences et observations ont été si totalement exclus de la théorie et de la pratique chimique, que personne aujourd’hui ne concevrait d’entreprendre une expérience de ce type. En bref on est amené à exclure le fait car on a bazardé la théorie.

    Isaac Newton fut alchimiste à part entière et lui restitue ses lettres de noblesse, celles qui furent longtemps maculées par des scribouillards désargentés. Il a fait éclater les barrières d’une recherche enserrée dans des garde-fous, les coupant de ses fondements véritables, en démontrant que l’intuition peut efficacement venir au secours de la raison, surtout quand il s’agit d’étudier les problèmes posés par les mystères du monde. Ainsi put-il intégrer les sciences physiques et mécaniques à la pensée et à la recherche alchimique.

    La science actuelle souffre de ne point pouvoir (pour des raisons idéologiques) et savoir opérer une synthèse entre la recherche scientifique et les préceptes anciens.

    Soyez sûr d’une chose ; il n’y a pas réellement une scission entre les réalités de la science et les vérités dont l’alchimie peut témoigner. Que faire devant une mauvaise foi qui fait dire qu’un picotin d’avoine à un goût différent alors que l’on broute au même râtelier ?

    J’arrête là mes coups de cornes car je me sens devenir chèvre ! ! !

    Avec toute mon amitié.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :