• Cet article complète le quatrième de couverture (dos de livre) de mon roman qui doit sortir avant la fin de l’année (sauf incidents). Si vous désirez retenir votre exemplaire « Le secret des corbeaux de Rennes le Château» signalez-le, avec votre adresse postale et de courriel, à Amélie Gineste qui est sur Facebook.

     

    Au XVIIe siècle, une bousculade d’un groupe d’étudiants, avides de connaissance, pénétraient dans le prestigieux collège parisien de Navarre , ce haut lieu de culture où tous pouvaient poursuivre leurs études sans condition de naissance. Dans ce groupuscule turbulent qui se précipitait vers les salles de cours vous auriez pu croiser un certain Nicolas à l’intelligence déliée désireux de consacrer sa vie au sacerdoce. Pour y parvenir, et asseoir ses connaissances en théologie, il décida de fréquenter la Sorbonne. C’est à cette occasion qu’il rencontra son futur ami, et prêtre, Vincent. Un homme plein de zèle pour l’enseignement qu’il diffusait à travers des conférences pour aider les miséreux, les enfants et les filles perdues. Sa figure se hissera au firmament de la philanthropie et rayonnera à jamais dans le cercle fermé des saints sous le nom de saint Vincent DEPAUL et non de Vincent de Paul trop souvent mal orthographié. Vincent et Nicolas devinrent de grands amis et partagerons bien des secrets loin d’être des secrets d’ados ou de polichinelle. Leur amitié rayonnera à travers leur sacerdoce lorsque pour ses 30 ans Nicolas fut ordonné prêtre. Ensemble ils établiront un cycle de conférence tout les mardis afin de former les futurs ecclésiastiques de la région parisienne. Nicolas deviendra ainsi le bras droit de Vincent qui le protègeras et l’aideras d’une manière insoupçonnée grâce à une amie de la haute aristocratie : la belle duchesse d’AIGUILLON. Cette grande Dame partageait le sens profond de la charité avec Vincent dont elle admirait l’œuvre et le dévouement. Aussi elle ne reculait devant rien pour favoriser sa vocation. C’est ainsi qu’elle devint la maitresse de son oncle qui n’était autre que le cardinal de RICHELIEU. Elle incita le prélat, serviteur de Louis XIII, à aller écouter le prêche de Nicolas à l’occasion d’une octave du Saint-Sacrement. Subjugué, le Prince de l‘Eglise, décida impromptu de le faire consacrer évêque en 1639. Il le placera, sur les conseils avisés de sa maitresse, à la tête du diocèse d’Alet au sud de Carcassonne. Et le lecteur aura compris qu’il s’agit de Nicolas PAVILLON et que nous sommes à deux pas de Rennes le Château célèbre pour son énigmatique « curé aux milliards ». Deux siècles plus tard, ce curé de Rennes manifestera l’outrecuidance peu banale de placer à l’entrée de son église un diable soutenant le bénitier. Moult interprétations peuvent être données à cette présence pour le moins indésirable dans le temple de son ennemi numéro un qu’est Dieu lui-même. Passons sur les frasques de ce prêtre, pour le moins marginal, mais désireux d’exprimer l’incommunicable par le langage habituel. D’où cette envie quelque peu inattendu et taoïste de faire figurer dans le temple du Bien une parcelle du Mal. C’est d’un réalisme certain pour qui n’ignore pas les entrelacs de la condition humaine. Ceci étant dit en passant quand surgit l’ambiguïté des ambidextres ou la main gauche a mauvaise réputation jusque dans l’épopée de Graal de CHRETIEN DE TROYES : « Pourquoi l’Evangile dit-il : Que ta main gauche ne sache ce que fait ta main droite ? C’est que la main gauche signifie fausse gloire qui vient d’hypocrisie trompeuse. Et la droite représente charité qui ne se vante de ses bonnes œuvres mais les dissimule du bien que nul ne sait, sinon celui-là qui a nom Dieu et charité. » Ce texte est une fulgurante intuition de la réalité humaine avec ses deux encéphales cérébraux dont le gauche joue avec les abstractions mais ne recule pas devant le mensonge et la langue de bois tandis que le droit est intuition et droiture qui le relie à l’éternelle vérité. Le croisement de ces deux tendances caractérise l’homme dans son ambigüité. D’où la croix de saint André qui ouvre chaque année le 30 novembre le cycle des saints (cycle sanctoral) que fête l’Eglise Catholique. Béranger SAUNIERE, ce futur curé de Rennes le Château quitta le séminaire de Carcassonne pour sa première affection en qualité de vicaire à Alet les bains en l’église paroissiale de Saint André. Ancienne cathédrale de l’évêché de Mgr Nicolas PAVILLON. Le curé LASSERE, son supérieur, seras un érudit, natif de Limoux, très attaché à cette commune jusqu’à vouloir en faire sa dernière demeure. Qu’avait découvert l’abbé LASSERE en ce lieu éloigné de tout ? Nul ne le sait. Si ce n’est peut être son jeune vicaire Béranger SAUNIERE qui fréquentait assidument la bibliothèque très riche du presbytère qui rassemblait des archives de l’ancien évêché. A l’entrée du presbytère figurait ostensiblement une croix de saint André ou X sculptée sur le linteau tout comme elle l’est encore sur la voute du pont, construit par l’évêque Nicolas PAVILLON, qui relie le village à la route départementale qui longe la rive gauche de l’Aude et se dirige en amont vers Couiza et en aval vers Limoux. Le X est le signe de ce village ou Nicolas PAVILLON y fut établi par l’étrange initié Vincent DEPAUL pour y devenir le gardien de quel mystère ? Au XIXe siècle le curé LASSERE et son vicaire Béranger SAUNIERE semblent avoir découvert le fin mot de l’énigme. L’ouvrage Le secret des corbeaux de Rennes le Château répond à cette question. Retenons que l’alchimiste Fulcanelli consacra, en ses Demeure philosophales quinze pages à la description du sens symbolique de l’X qui s’avère être le signe du secret fondamental qui se résume en quatre mots : première matière et matière première. L’une est le miroir de l’autre, son « isomère » céleste. En alchimie le rôle de la matière se limite à favoriser l’accès à un champ énergétique que d’aucun appellent Esprit dont le X est le symbole essentiel schématisant un vase qui le contient. En un mot il s’agit du Graal inséparable de la lumière. C’est le contenu de cette lumière qui est la clé de tous les savoirs. C’est ce qu’exprimait le Christ en disant « L’esprit saint vous enseignera. » Ce livre à travers les péripéties des personnages tente d’un donner une image des plus fidèle dans une ambiance qui se rapproche d’un Triller initiatique.

    Géographiquement l’histoire se déroule entre Montpellier, Narbonne, Le gouffre de l’Œil doux dans le massif des montagnes de la Clape, Montredon des Corbières et les ruines de son antique château, le prieuré de Notre-Dame de Marceille et sa vierge noire, Alet les bains, Rennes le château, Arques, Serres et Peyrolles.

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